Psychologie
L’efficacité est la production d’un effet recherché.
En médecine et en psychothérapie, l’efficacité est le traitement des maladies que ce soit ses causes ou ses symptômes.
Comment peut on savoir qu’un traitement est efficace ?
La connaissance de l’efficacité d’un traitement provient des preuves que l’on peut recueillir des ses effets. Nous nous basons à présent dans le domaine du soin sur la médecine fondée sur les faits. La médecine fondée sur les faits se définit comme « l’utilisation rigoureuse et judicieuse des meilleures données disponibles lors de prise de décisions concernant les soins à prodiguer à des patients individuels ». Les données dont nous parlons ici proviennent d’études cliniques systématiques, telles que des essais contrôlés randomisés en double aveugle, des méta-analyses, éventuellement des études transversales ou de suivi bien construites.
Les données de la recherche apportent des preuves scientifiques (donc datées), en considérant les résultats statistiques des essais cliniques, de l’efficacité de tel ou tel traitement pour tel ou tel trouble.
Quelles sont les psychothérapies les plus efficaces ?
L’ouvrage d’expertise collective « Psychothérapie, trois approches évaluées » Editions INSERM, 568 pages, février 2004 tente de répondre à cette question. Publiée en janvier 2004, cette expertise de l’INSERM, fondée sur l’analyse d’un millier d’article scientifiques internationaux, confirme l’efficacité des thérapies cognitives et comportementales (les TCC) qui obtiennent un taux de réussite de l’ordre de 80% à 90%.
Les trois approches étudiées sont les suivantes :
– la psychothérapie psychodynamique (psychanalytique),
– la psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC)
– la psychothérapie familiale et de couple.
Ces psychothérapies ont en commun : l’ancienneté et la solidité de leur conceptualisation théorique ; l’existence de formations spécifiques à leur pratique par des cliniciens ; leur utilisation répandue dans le domaine du soin.
Le rapport classe les TCC en tête devant les thérapies systémiques, la psychanalyse étant classée en dernier : pour le traitement de l’anxiété, des attaques de panique, des obsessions, de la dépression et de troubles plus graves comme la schizophrénie.